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    DS4 Hybride 136, chic et (assez) sobre

    Dans le segment dit des «  compactes  », peu d’autos ont une personnalité aussi affirmée que la DS4. Avec sa nouvelle motorisation hybride de 136 chevaux, elle offre des performances suffisantes et affiche une sobriété exemplaire. Nous l’avons donc essayé… Par Philippe Guillaume

    C’est quoi ?
    Beaucoup de voitures qui se contentent de dimensions relativement «  compactes  », c’est-à-dire de 4,40 m de long, se trouvent dans le cœur du marché et misent donc sur un physique plutôt passe-partout. Ce n’est pas la stratégie de DS, qui a misé sur une identité marquée de ses autos. C’est le cas de la DS4, qui, entre ses feux arrière diamantés et sa face avant entourée d’un double crochet de LEDs de part et d’autre de la calandre, permet une identification immédiate, outre le fait de se démarquer du tout-venant de la planète automobile. Oh, elle est loin la première DS4, une sorte de Citroën C4 un peu snob et passablement ratée  ! Celle-ci attire l’œil et joue sur une belle désirabilité…

    Justement, qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?
    Récemment, la gamme s’est simplifiée, et harmonisée avec le reste de l’offre DS. Ainsi, la DS4 vient en deux finitions, Pallas et Etoile. Nous avions la première, déjà fort bien dotée, des jantes de 19 pouces, des feux arrière full LEDS avec traitement 3D, de jolis sièges en tissu, les connexions Apple CarPlay et Android Auto sans fil et en wifi, un pack de services connectés et bien d’autres choses encore. La finition Etoile apporte en plus la possibilité d’un sublime intérieur cuir, l’affichage tête haute, les feux Matrix et, là encore, bien d’autres choses. En ce moment, une série limitée Ligne Or apporte encore plus d’exclusivité.

    Et sous le capot ?
    On a tendance à rationnaliser les choses, au sein du groupe Stellantis. Ainsi, la DS4 est disponible dans une motorisation hybride rechargeable de 225 chevaux, déjà essayée dans ces colonnes, qui nous avait démontré une bonne cinquantaine de kilomètres en usage «  tout électrique  » (sur 62 revendiqués). Par ailleurs, une version 130 chevaux est toujours proposée, mais la grande tendance du moment, c’est sans conteste la version hybride de 136 chevaux (une puissance qui devrait prochainement passer à 145 chevaux). Elle s’appuie sur un moteur 1.2 (ex-Puretech), 3 cylindres, accompagné d’un moteur électrique de 28 ch et 55 Nm de couple, alimenté par une petite batterie de 0,9 kWh. Avec cette valeur, n’espérez pas faire de longs parcours en mode tout électrique, mais les recharges sont fréquentes et rapides, et sont d’un vrai secours en milieu urbain. Moins sur grande route, évidemment. Bref, c’est plutôt une DS4 du quotidien, qui s’apprécie notamment en ville, là où le système hybride peut donner le meilleur de lui-même.

    Et au volant, ça donne quoi ?
    On retrouve les particularités DS avec une ergonomie assez particulière (c’était déjà le cas sur la DS de 1955  !) mais c’est également comme cela que l’on peut la différencier de ses cousines de chez Stellantis (Peugeot 308 ou Opel Astra – elle vient d’ailleurs de la même usine allemande que cette dernière). On s’y fait et cela fait partie du charme de l’auto. Même sans le bel intérieur cuir, l’ambiance de notre DS4 Pallas est déjà très agréable et l’auto donne envie de faire des kilomètres. Le confort reste une valeur sûre, mais la motorisation hybride surprend un peu, au début, en ville et à basse vitesse, par des chuintements peu habituels et un frein moteur marqué. Par ailleurs, l’insonorisation est excellente, la mise au point du châssis est remarquable, dans son compromis entre confort, tenue de route, précision de la direction et feeling des freins (pas toujours le cas chez les hybrides), ce qui fait que le plaisir de conduite est garanti. Avec 136 chevaux (ceux qui passent commande ces jours-ci auront une version upgradée à 145 chevaux) et 230 Nm de couple, elle n’est pas nécessairement un foudre de guerre (le 0 à 100 km/h est couvert en 10,4 secondes, bof…), mais les performances globales et la réactivité de la boîte de vitesse aident à tenir dignement son rang dans le trafic. Côté consommation, cette hybride auto-rechargeable nous a donné 7 l/100 sur un long trajet. On aurait pu espérer un peu mieux, Renault ou Toyota réalisent ici de meilleurs scores…

    Son point fort ?
    C’est avant tout un coup de cœur visuel, un parti pris esthétique auquel nous souscrivons totalement. La DS4 se démarque de l’automobile lambda, à l’extérieur comme à l’intérieur, et dans le monde automobile assez aseptisé que nous vivons ces dernières années, cela fait beaucoup de bien. La motorisation hybride commune à de nombreux modèles chez Stellantis fait le job en termes de performances, est plutôt agréable à conduire, mais aurait pu faire un peu mieux en termes de sobriété.

    Le verdict de Stuff 
    Par rapport à une C4, une Peugeot 308 ou une Opel Astra, la DS4 assume pleinement son statut premium au sein de la galaxie Stellantis. A l’usage, le package avec cette motorisation hybride est très attachant.

    Les chiffres clé 
    Moteur  : 3 cylindres en ligne, turbo + moteur électrique
    Cylindrée  : 1199 cm3
    Puissance  : 136 ch à 5500 tr/mn (145 ch à la commande dès maintenant…)
    Couple  : 230 Nm à 1750 tr/mn
    Boîte de vitesse  : automatique à double embrayage, 6 rapports
    Poids  : 1454 kilos
    Vitesse maxi  : 203 km/h
    0 à 100 km/h  : 10,4 secondes
    Conso officielle / de l’essai  : 5,2 l/100 / 7 l/100
    Prix  : gamme DS4 à partir de 38430 €, version hybride à partir de 38950 €

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