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    Lexus LBX, le petit hybride premium

    La marque premium du groupe Toyota se repositionne sur l’entrée de gamme avec le LBX, un petit SUV hybride fort agréable dans le cadre d’un usage quotidien. Faisons donc le tour de la question. Par Philippe Guillaume

    C’est quoi ?
    «  Ah, je croyais que Lexus ne faisait que des grosses voitures  », me dit un visiteur du week-end. Oui, ils en font  : des beaux SUV, des berlines statutaires, et même des vans en mode première classe (le LM), ainsi que des coupés et cabriolets de haute volée (les LC). Mais, des autos «  d’entrée de gamme  », même sur le haut de gamme, Lexus en a fait  : on pense à la CT 200 h, par exemple, compacte hybride et efficiente. Mais la mode étant aux SUV, Lexus revient aux affaires avec le LBX, une hybride compacte de 4,19 m de long au style affirmé.

    Photo: Daniel Reinhardt for LEXUS

    Justement, qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?
    Dans l’absolu, tout, même si une grosse partie de la base technique est empruntée à la Toyota Yaris Cross. Lexus a retravaillé l’aspect extérieur, l’ambiance intérieure, le bien-être global (insonorisation, suspensions) pour un agrément de conduite en phase avec les standards de la marque. De fait, on apprécie les lignes plus travaillées et plus subtiles que celles d’une Yaris Cross, la signature visuelle à LEDs (avec le bandeau qui traverse le hayon arrière), les petites touches de chrome. Le LBX attire les regards, c’est certain !

    Photo: Daniel Reinhardt for LEXUS

    Et sous le capot ?
    Le LBX reprend à l’identique la motorisation hybride, typique du groupe Toyota, et logée déjà sous le capot du Yaris Cross. En l’occurrence, il s’agit d’un trois cylindres 1.5 associé à un moteur électrique de 44 ch, alimenté par une petite batterie de 1 kW, qui se recharge très souvent en milieu urbain. Le tout faisant 136 chevaux, soit 6 de plus que dans la Yaris. De fait, on ne roule pas en mode électrique longtemps, mais régulièrement, et ça fait baisser les consommations.

    Photo: Daniel Reinhardt for LEXUS

    Et au volant, ça donne quoi ?
    L’espace à l’arrière n’est pas gigantesque (forcément, avec 4,19 m de long), mais l’on s’y trouve bien à l’avant et c’est agréable. La position de conduite est bonne, l’ergonomie aussi, même si les alertes (obligatoires à cause des normes européennes) vont de pénibles (celles de survitesse, qui oblige à trois manipulations sur l’écran tactile pour la désactivation) à horripilantes (il arrive que la LBX vous demande de faire une pause 5 minutes après être parti  !), tandis que nous avons connu un gros bug de GPS. Bref, à peaufiner. Toutefois, parmi les technologies sécuritaires qui ne se voient pas, le LBX intègre une fonction de «  vehicle braking posture control  », qui module la pression de freinage entre l’avant et l’arrière, pour apporter plus de stabilité lors des freinages d’urgence.
    Malgré tout, l’intérieur est cossu, bien conçu, sans aller toutefois dans le bling d’une DS3, l’une de ses concurrentes pour les finitions haut de gamme.
    Toutefois, en usage quotidien, la douceur propre aux «  hybrides à la Toyota  » fait des miracles, d’autant que Lexus a bien bossé son sujet, avec une douceur, une insonorisation et une qualité de suspensions qui sont meilleures que sur la Yaris Cross et faisant en sorte que le LBX n’usurpe pas son label premium. Sur le réseau secondaire, le moteur assure sans forcer  ; il n’y a que dans les fortes côtes ou les dépassements sur autoroute que sa transmission se mette à «  patiner  » et faire trop monter le moteur en régime. L’agrément n’est alors pas dingue, mais c’est la rançon de cette technologie, par ailleurs efficiente et sobre  : moins de 5 l/100 en ville, à peine plus de 6 l sur autoroute, le LBX tient ses promesses. Enfin, en dépit d’une direction un peu légère, la tenue de route est sûre.

    Son point fort ?
    Douceur, confort, facilité, sobriété, le Lexus LBX délivre un réel agrément dans le cadre d’un usage quotidien et péri-urbain.

    Le verdict de Stuff 
    DS3, Mini, Audi Q2, voici les concurrentes premium de ce Lexus LBX. Le Japonais a pour lui son style, sa douceur et sa sobriété.

    Photo: Daniel Reinhardt for LEXUS

      Les chiffres clé 
      Moteur trois cylindres essence + moteur électrique
      Cylindrée  : 1490 cm3
      Puissance  : 136 ch
      Couple  : 185 Nm
      Boîte de vitesse  : continue
      Poids  : 1280 kilos
      Vitesse maxi  : 170 km/h
      0 à 100 km/h  : 9,2 secondes
      Conso officielle / de l’essai  : 4,3 l/100 / 6,2 l/100
      Prix  : gamme à partir de 34300 €, version d’essai finition Cool, à partir de 42800 €.

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