Omega a entièrement repensé la Planet Ocean pour 2025, en dévoilant la quatrième génération de sa montre de plongée phare. Au programme : un nouveau boîtier, un profil plus fin et sept nouveaux modèles.
C’est un moment important pour la marque. La Planet Ocean originale a vu le jour en 2005, et si chaque génération a apporté sa propre touche, aucune n’avait autant bouleversé les codes que celle-ci. L’idée de base reste inchangée : une montre de plongée performante, imprégnée du savoir-faire océanique d’Omega. Mais tout le reste a été repensé. Les nouveaux modèles conservent un boîtier de 42 mm, comme les originaux, mais la marque a réduit son épaisseur à 13,79 mm. Une diminution significative par rapport aux 16,1 mm de la génération précédente, un changement perceptible immédiatement.
Ce profil plus fin est dû à un verre saphir plus plat et à une structure de boîtier entièrement repensée, qui repose désormais sur une architecture en deux parties avec un anneau intérieur en titane pour une robustesse accrue. Omega a acquis une grande partie de ce savoir-faire lors de la conception de l’Ultra Deep, et il se retrouve aujourd’hui dans cette montre étanche à 600 mètres.

Autre rupture majeure avec la tradition : l’absence de valve à hélium. Omega a discrètement abandonné cette fonctionnalité après 20 ans, arguant que la nouvelle construction la rend superflue. 2026 sera-t-elle l’année où nous verrons enfin la Seamaster 300M sans valve à hélium ? À la place, on découvre un boîtier beaucoup plus moderne et affirmé, aux lignes épurées, qui s’inspire davantage des modèles Seamaster des années 80 et 90. Son allure est plus anguleuse et ajustée.
La collection, composée de sept modèles, se divise en trois familles : orange, bleu et noir. Les versions orange sont les plus reconnaissables, avec leurs chiffres orange mat sur le cadran et leur nouvelle lunette en céramique orange dotée d’une échelle en céramique blanche hybride.
Omega a consacré des années à maîtriser la céramique orange vif (un matériau réputé difficile à travailler), et le retour de cette couleur ravira tous les nostalgiques des premières Planet Ocean. Les modèles bleus arborent des chiffres blancs éclatants et une lunette en céramique bleue avec une échelle en émail blanc, tandis que les versions noires optent pour un style plus monochrome avec des chiffres rhodiés et une lunette en céramique noire.
Chaque modèle peut être associé à un bracelet en acier ou en caoutchouc. Les modèles orange proposent également un bracelet orange assorti pour une personnalisation complète. Au dos, Omega abandonne le saphir au profit d’un fond vissé en titane grade 5, gravé de l’emblème de l’hippocampe et des marquages habituels Seamaster.

Les sept montres sont animées par le même mouvement : le calibre Co-Axial Master Chronometer 8912. Ce même mouvement équipe également l’Ultra Deep, garantissant ainsi une réserve de marche de 60 heures, une précision certifiée METAS et une excellente résistance aux champs magnétiques.
Esthétiquement, le changement le plus notable se situe au niveau du cadran. Omega a conservé le fond noir mat, les aiguilles flèches et les index imposants, mais les chiffres arabes adoptent désormais un style ajouré plus carré. Un léger ajustement affine le boîtier et rappelle les chiffres ajourés de la première Planet Ocean.
Vingt ans se sont écoulés depuis la sortie de la Planet Ocean originale. Quatre générations plus tard, cette nouvelle version est plus compacte, plus raffinée, tout en restant indéniablement une montre de la famille Omega dédiée aux grands fonds.
La nouvelle Planet Ocean est disponible dès maintenant sur le site web d’Omega, au prix de 8 600 $ avec bracelet en caoutchouc et de 9 200 $ avec bracelet en acier.
