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    Essai – Volkswagen Taigo 1.5 TSI R-Line, le petit SUV qui a du chien

    La mode est aux SUV, on le sait depuis longtemps. Mais dans cette catégorie bénie des constructeurs, une niche attire encore plus les faveurs des automobilistes, celle des SUV-Coupé. Le récent VW Taigo entre dans cette case, et ça lui va bien. Par Philippe Guillaume

    C’est quoi ?
    Ça s’appelle avoir le choix et personne ne dira que c’est une mauvaise chose  ! Si vous aimez les SUV, Volkswagen a une réponse complète pour vous  ! Sans même parler des Touareg et Tiguan, l’offre dans le segment inférieur est plus que complète puisqu’elle comportait déjà le T-Cross, sur base de Polo, et le T-Roc, sur base de Golf. Le premier mesure 4,10 m de long, le second 4,23. Or, le Taigo se veut une déclinaison plus stylée, dans la mouvance des SUV Coupé (d’abord introduite par le haut, avec les BMW X6 et Mercedes GLE Coupé, puis popularisé, notamment avec le Renault Arkana). Comme il est, lui aussi, un peu construit sur base de Polo, on pourrait imaginer que ses dimensions s’affichent entre celles du T-Cross et du T-Roc. Perdu, il est plus grand que ce dernier, avec 4,27 m de long, ce qui ne peut que bénéficier à l’habitabilité, en dépit du profil un peu incliné du hayon arrière.

    Justement, qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?
    Si vous avez une connaissance globale de l’automobile, le Taigo vous rappelle une autre VW : le Nivus, construit au Brésil, pour les marchés d’Amérique Latine. Or, le Taigo, s’il lui ressemble beaucoup, est construit en Espagne, à Pampelune, comme la Polo et le T-Cross, d’ailleurs. S’il partage nombre d’éléments techniques avec d’autres Volkswagen, en toute logique, il s’en différencie par l’allure. Sa plus-value est donc esthétique, et il faut reconnaître que dans la finition R-Line de mon modèle d’essai, il en jette et pas qu’un peu  ! Bien posé sur ses quatre roues de 18 pouces, un peu trapu, il en impose tout en conservant une certaine finesse, soulignée par le bandeau de LEDs qui traverse toute la partie arrière, sous le hayon. Bref, le Taigo répond sans aucun doute aux codes du moment et nul doute qu’il est appelé à connaître un joli succès, même s’il fait l’impasse sur des versions hybrides, rechargeables ou électriques.

    Et sous le capot ?
    Même s’il est plus grand que le T-Roc, il reste toutefois plus modeste dans ses motorisations  ! Contrairement à ce dernier, il se passe de blocs Diesel et ne s’autorise pas une sulfureuse version R de 300 chevaux  ! Notre Taigo d’essai recevait le plus gros moteur, un 1.5 TSI de 150 chevaux, ce qui est déjà pas mal (dans ma jeunesse, je rêvais de Golf GTI qui étaient moins puissantes que cela), car ça lui donne un vrai allant sur route (le 0 à 100 est couvert en 8,3 secondes, et avec 212 km/h en pointe – j’ai réussi à afficher 228 au compteur sur une autoroute allemande, cela va de soi), il est suffisamment véloce pour gagner ses galons de grande routière. Si c’est trop pour vous, un moteur 3 cylindres de 95 ou 110 chevaux est également au programme. Pas forcément un mauvais choix pour un usage boulot / dodo.

    Et au volant, ça donne quoi ?
    Plein de bonnes choses  ! L’espace intérieur est généreux, même à l’arrière (tout comme le coffre, avec 438 litres), et pour le conducteur, entre l’équipement complet et le tableau de bord Digital Cockpit, entièrement numérique, offre une grande variété d’informations, parfaitement lisibles. Certes, l’habitacle propose encore quelques plastiques durs, mais cela est compensé par les bons sièges et la bonne dotation en équipements (toit ouvrant, excellente sono Beats qui renvoie bien les grave, sur mon modèle d’essai), qui agrémentent chaque déplacement. Ensuite, louons l’excellente association entre le 1.5 et la boîte DSG7  : douce au quotidien, suffisamment réactive sur route, l’ensemble offre une vraie polyvalence à la Taigo, capable d’affronter de longs trajets sur autoroute en silence et en confort, et de se déjouer du réseau secondaire, même à bon rythme, grâce aux ressources de son moteur et à un châssis qui se distingue par sa neutralité. Dernier bon point  : une belle sobriété, puisque à l’issue d’un long essai mené tambour battant, la consommation ressort à 6,9 l/100, soit à peine plus que les valeurs officielles.

    Son point fort ?
    Suffisamment compact pour un usage quotidien et se garer en ville sans difficultés, suffisamment performant avec cette motorisation 1.5 de 150 chevaux, carrément polyvalent, confortable et sobre, le Taigo en coche, des cases.

    Les chiffres clé 
    Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo
    Cylindrée  : 1498 cm3
    Puissance  : 150 ch à 6000 tr/mn
    Couple : 250 Nm à 1500 tr/mn
    Boîte de vitesse  : automatique à double embrayage, 7 rapports
    Poids : 1298 kilos
    Vitesse maxi : 212 km/h
    0 à 100 km/h : 8,3 secondes
    Conso officielle / de l’essai  : 6,1 l/100 / 6,9 l/100
    Prix : gamme Taigo à partir de 24950 €, version d’essai 1.5 TSI R-Line à partir de 33045 €

    Le verdict de Stuff 
    Dans moins de 4,30 mètres de long, Volkswagen parvient à mettre beaucoup d’auto  : le Taigo est stylé, confortable et agréable. Bien vu…

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