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    On a testé… Le DJI Mic Mini 

    Ce micro sans fil incroyablement intelligent a de quoi satisfaire tous les goûts, pas seulement les créateurs débutants.

    Améliorer la qualité de production pour donner à votre contenu une touche plus professionnelle implique généralement d’investir dans un équipement toujours plus coûteux. Même si vous filmez avec un smartphone, les systèmes d’éclairage, les stabilisateurs à nacelle et les microphones sont indispensables. Jusqu’à présent, les micros sans fil DJI se concentraient sur des fonctionnalités professionnelles, avec des prix qui vont avec, mais le nouveau Mic Mini se concentre sur l’entrée de gamme.

    Plus léger, plus petit et bien plus discret que le DJI Mic 2, ce système audio performant s’adapte à chaque étape du parcours du créateur de contenu. Le microphone est disponible seul pour 59 €, pour une connexion Bluetooth à un smartphone. L’ajout d’un récepteur porte le total à 89 €, et offre des connexions USB-C et 3,5 mm directes pour les appareils qui ne peuvent pas enregistrer sans fil seuls. Un boîtier de charge permet d’ajouter un second microphone, ainsi que de nombreux accessoires utiles, pour 169 €. Si vous souhaitez effectuer une mise à niveau ultérieurement, le boîtier de charge est également disponible séparément. Il rivalise avec le Rode Wireless Micro, qui nous a récemment impressionné par ses dimensions compactes et son enregistrement sur smartphone prêt à l’emploi. La flexibilité du DJI l’a-t-elle remplacé dans notre sac photo ?

    Design & finition : petit mais puissant
    Le Mic Mini est un petit format carré, environ la moitié de la taille d’un micro-cravate sans fil DJI Mic 2. Même avec une bonnette anti-vent moelleuse, il est si léger qu’il n’alourdira pas vos vêtements. Le clip intégré est idéal pour l’attacher au col d’une chemise, ou un petit aimant se glisse sous vos vêtements si vous avez besoin d’un autre emplacement.
    Le micro à condensateur omnidirectionnel se trouve en haut, les broches de charge en bas, et deux boutons se trouvent sur le côté, à côté d’une LED d’activité. L’un allume l’émetteur, l’autre active le mode d’appairage Bluetooth. Vous pouvez désactiver la LED si elle vous gêne.
    Il n’y a pas de stockage intégré, vous devrez donc utiliser votre appareil appairé pour sauvegarder vos enregistrements. Un port 3,5 mm n’est pas non plus suffisant, mais vu sa discrétion, on ne voit pas pourquoi utiliser un micro-cravate filaire. Le récepteur est à peine plus grand et presque aussi simple. Il est dépourvu de l’écran tactile OLED du Mic 2, mais il offre néanmoins de la place pour une molette de réglage du gain, trois voyants d’activité et deux boutons pour contrôler l’alimentation et l’appairage. Un clip à l’arrière s’adapte parfaitement à la griffe porte-accessoire d’un appareil photo numérique, ce qui est idéal pour garder votre installation de prise de vue bien organisée.

    Les ports USB-C et 3,5 mm vous permettent de connecter directement votre matériel d’enregistrement, qu’il s’agisse d’un téléphone, d’un appareil photo ou d’un ordinateur portable. Une sorte de mini griffe porte-accessoire est également présente sur le bord inférieur, permettant de fixer un connecteur USB-C coudé et de le brancher directement sur un smartphone sans câbles qui pendent. Mon Google Pixel 9 Pro XL l’a immédiatement reconnu, sans aucune installation d’application.

    DJI a prévu un emplacement pour cet accessoire dans le boîtier de charge, ce qui devrait éviter de le perdre lorsqu’il n’est pas utilisé. Un deuxième emplacement est prévu pour un adaptateur Lightning, au cas où vous filmeriez encore avec un ancien iPhone, bien qu’il ne soit pas fourni. Il vous faudra débourser 19 € de plus pour en obtenir un. L’étui tient dans la paume de la main et est assez épais : il est presque deux fois plus grand que le Rode Wireless Micro. Cela ne dérange pas, car DJI a prévu de la place à l’intérieur pour bien plus que les deux microphones et l’émetteur. Il peut également contenir le câble 3,5 mm pour les appareils qui ne prennent pas en charge l’enregistrement USB-C ou Bluetooth, et il y a de la place pour fixer les bonnettes anti-vent aux micros. Difficile de faire mieux en termes de simplicité d’utilisation.

    Fonctionnalités et autonomie : la praticité est reine
    Le DJI Mic Mini ne manque pas d’extras. Il est livré avec un sac de transport résistant aux intempéries à plusieurs compartiments, un câble de charge USB-C et deux pare-vent différents. C’est un ajout appréciable, mais on le garde généralement à la maison et on se contente de l’étui de charge, car il offre suffisamment de place pour le câble 3,5 mm et les deux pare-vent. L’encombrement de l’étui est dû en partie à la batterie intégrée. Chaque émetteur peut durer un peu plus de dix heures et le récepteur plus de onze heures. Une fois déchargés, l’étui peut les recharger trois fois, pour une durée d’enregistrement totale de près de 48 heures. C’est largement suffisant pour une semaine d’enregistrement audio.

    Dix minutes dans l’étui suffisent pour que les émetteurs soient opérationnels pour une heure d’enregistrement supplémentaire, tandis qu’il faut une heure et demie pour recharger complètement l’étui de charge une fois qu’il est complètement vide. On apprécie que l’étui soit équipé d’une rangée de LED indiquant l’autonomie restante, ce qui est pratique, car cela n’apparaît pas dans l’application pour smartphone. Tant que l’étui est un peu chargé, les microphones et le récepteur s’allument automatiquement à l’ouverture du couvercle. Ils sont pré-appairés et se reconnectent dès que vous les remettez dans l’étui, même après avoir utilisé l’un des micros en mode Bluetooth. Nous n’avons donc jamais eu à craindre de perdre un enregistrement pour avoir oublié de changer de mode d’appairage.

    Interface : tout ce dont vous avez besoin, rien de superflu
    L’application Mimo de DJI est peut-être un peu encline à vous vanter la gamme de caméras d’action de la marque, mais elle est par ailleurs d’une simplicité déconcertante. Branchez le récepteur Mic Mini et vous accéderez directement à l’écran des paramètres, où vous pourrez choisir entre deux niveaux de suppression du bruit de fond, choisir entre un enregistrement mono et stéréo, et activer plusieurs réglages pour des clips nets.
    Un filtre passe-bas supprime les basses fréquences sans trop altérer le timbre des voix. Le contrôle d’écrêtage ajuste efficacement le volume à la volée, et vous pouvez également activer une piste de sécurité de -6 dB lors de l’enregistrement en mode mono. Il est cependant impossible de séparer les pistes audio sans logiciel de post-production.
    L’application gère également les mises à jour du firmware, affiche l’autonomie restante des différents composants et vous permet d’ajuster quelques paramètres d’économie d’énergie pour maximiser la durée d’enregistrement entre deux utilisations du boîtier de charge. Presque tout se fait d’une simple pression, sans confusion pour les créateurs de contenu débutants. En revanche, il ne peut pas enregistrer de son. Vous aurez besoin d’une application tierce pour cela.

    Qualité sonore : forte et claire
    Quel que soit l’appareil utilisé pour l’enregistrement, le DJI Mic Mini a capturé un son clair et net, avec un minimum de bruit de fond. Il offre une clarté et des détails parfaits pour les publications sur les réseaux sociaux et les vidéos YouTube, sans aucun réglage en post-production grâce au volume anti-écrêtage efficace.
    La large directivité m’a permis de ne pas être trop exigeant quant au placement du microphone, et la réduction de bruit intégrée a fait l’affaire dans les environnements bruyants, même si ne vous attendez pas à ce qu’elle neutralise complètement les bruits de la circulation. Les réglages de gain étaient faciles à régler sur le récepteur, et les bonnettes anti-vent ont fait leur travail même en extérieur par un après-midi venteux. Le niveau de contrôle n’est pas tout à fait le même qu’avec le Mic 2, mais seuls les producteurs professionnels se plaindront de la qualité de base.

    Verdict sur le DJI Mic Mini
    DJI destine peut-être le Mic Mini aux créateurs de contenu débutants, mais sa polyvalence est telle que je vois des vidéastes plus expérimentés l’ajouter à leur équipement. Vous n’êtes pas limité aux prises de vue avec smartphone, comme c’est le cas avec le Rode Wireless Micro ; si l’on a apprécié le boîtier plus compact de ce microphone, il ne correspond pas aux évolutions du DJI et est à peine moins cher. Le Mic Mini est tout simplement plus judicieux si vous alternez régulièrement entre téléphone et appareil photo, ou prévoyez de le faire.
    Sans fonctionnalités avancées, le Mic Mini n’empiète pas sur le Mic 2, tout en offrant une qualité d’enregistrement très intéressante. Grâce aux rails de sécurité et au contrôle automatique du volume pour éviter les écrêtages, vous n’avez pas besoin d’être ingénieur du son pour obtenir des enregistrements corrects. Si un son médiocre vous freine, le Mic Mini devrait être le prochain ajout à votre équipement d’enregistrement.

    L’avis de Stuff : 5/5
    Un système de microphone sans fil ingénieusement conçu, qui maîtrise parfaitement les bases et offre des fonctionnalités que les créateurs de contenu plus expérimentés apprécieront également.

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