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    « Ant-Man n’est ni un brillant scientifique, ni un milliardaire. C’est un type normal »

    Après un premier opus aussi drôle que bien réalisé, Ant-Man est de retour sur les écrans, mais cette fois avec une Guêpe de taille.

    Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas mais aussi Michelle Pfeiffer et Laurence Fishburne… Il y a toujours du beau monde au pays des fourmis. Le nouvel opus de Ant Man, signé, Disney et réalisé par Peyton Reed, arrive sur les écran le 18 juillet prochain. Dans la ligne directe de Captain America : Civil war, qui n’était pas exactement un chef d’oeuvre… On retrouve cette fois Scott Lang, qui a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Heureusement Hope van Dyne et le Dr Hank Pym lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va donc devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de la Guêpe.

    Un film de casse

    Bien sûr, les passionnés de l’univers Marvel sont ravis de retrouver des personnages tout droit issus de la belle époque des sixties. En 2015, le premier détonnait par son ton décalé, et séduisait avec son héros façon looser magnifique. Et maintenant ? La recette marche toujours aussi bien. Le ton de Ant-Man et la Guêpe s’inscrit dans la lignée du premier film, entre comédie et film policier. Stephen Broussard, co-producteur du film, explique : « Ant-Man s’inspirait clairement du film de casse, un genre plébiscité par le public. Nous considérons d’ailleurs la franchise comme une série de films d’inspiration policière. Nous avons donc étudié différents genres et sous-genres de films policiers, et celui qui a particulièrement retenu notre attention est un sous-genre que je suis sûr que les gens connaissent sous tout un tas de noms mais que j’appelle pour ma part le « one bad night ». C’est le genre d’histoire dans laquelle un événement se prépare – généralement à la limite de la légalité – dont la réalisation semble simple, mais soudain les choses tournent mal et les personnages basculent dans une spirale infernale où la situation ne cesse d’empirer…  Nous avons également été inspirés par les romans policiers d’Elmore Leonard, à qui l’on doit de formidables livres, dont certains ont été adaptés au cinéma, comme Get shorty ou Hors d’atteinte. Ils racontent tous l’histoire de personnages marginaux et excentriques à leur manière. »

    Ant Man et la Guêpe, duo piquant

    Ambiance intimiste

    « Ant-Man était un film volontairement plus modeste et intime, précise le réalisateur Peyton Reed. Seule l’apparition de Sam Wilson permettait de le relier au reste de l’univers cinématographique Marvel, et c’est précisément ce qui me plaît dans la franchise. Nous avons donc renforcé cette particularité dans le deuxième opus. Nous avons longuement discuté de la situation des personnages au début de Ant-Man et la Guêpe et de ce qui leur était arrivé depuis la fin du premier film. Ce que l’on sait, c’est que Scott était en prison et que Captain America l’a libéré. L’un des principaux enjeux a donc consisté à prendre en considération les évènements de Civil War et leurs conséquences pour la suite des aventures de nos personnages. Dans Ant-Man, tout était à établir : la mythologie de Hank Pym et les pouvoirs d’Ant-Man, le passé de criminel de Scott Lang et sa transformation en super-héros, le parcours de Hope van Dyne… Il a également fallu que l’on évoque le mariage de Hank et Janet, et la capacité d’Ant-Man à contrôler les fourmis car son pouvoir ne se limite pas à rétrécir… Il y avait énormément de choses à installer.
    Dans Ant-Man et la Guêpe, en revanche, nous sommes libres de filmer les fourmis en action et de dévoiler leur rôle au sein de cet univers sans avoir à expliquer leur comportement. Il y a quelque chose de très libérateur à pouvoir entrer de plain-pied dans l’histoire. »« Il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans Ant-Man et la Guêpe, mais ce qui m’a le plus séduit, c’est de présenter la Guêpe au public et de voir Hope van Dyne dans la peau d’une super-héroïne aux incroyables pouvoirs. J’ai pris énormément de plaisir à explorer la dynamique du duo qu’elle forme avec Ant-Man et à définir sa place dans l’univers cinématographique Marvel. »

    Ghost, interprétée par Hannah John-Kamen.

    Esprit de famille

    « Pour moi, le thème de la famille est indissociable des aventures d’Ant-Man, poursuit Peyton Reed. Scott Lang est le super-héros le plus ordinaire de l’Univers Cinématographique Marvel. Ce n’est ni un brillant scientifique, ni un milliardaire, c’est un type normal qui ne possède aucun super pouvoir et dont les aptitudes reposent uniquement sur son costume. Scott ne se considère d’ailleurs pas comme un héros. Après avoir involontairement mis sa fille en danger et passé du temps en prison en croyant ne jamais la revoir, il n’est plus certain de vouloir continuer à être Ant-Man. Et c’est cette histoire que nous racontons dans le film. Ce qui rend tous nos personnages si attachants, c’est leur humanité. Et celle de Scott Lang s’exprime à travers son profond attachement à sa famille. Sa relation avec sa fille, Cassie, était la colonne vertébrale de Ant-Man. Ant-Man et la Guêpe repose quant à lui sur la dynamique au sein de la famille recomposée de Scott et entre Hank, Hope et Janet. Je pense que c’est ce qui plaît au public. On en prend toujours plein les yeux et Ant-Man continue à changer de taille – en plus de rétrécir, il peut désormais grandir – mais le thème de la famille reste central, ce qui est unique dans les films Marvel. »

    Hank Pym, incarné par Michael Douglas.
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