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    Essai – Toyota Highlander, l’hybride des familles

    Il est gros, il est costaud, et il promet d’emmener une famille de 7 personnes dans la douceur et la sobriété propres aux motorisations hybrides de Toyota. Par Philippe Guillaume

    Conçu à la base comme un véhicule destiné au marché US, le Toyota Highlander a bien des arguments pour séduire dans notre pays…

    C’est quoi ?
    C’est en 2001 que la première génération de Highlander a fait son apparition sur le marché américain, comme SUV familial. De notre côté de l’océan, c’était plutôt le RAV4 qui, en plus d’avoir initié le genre, tenait ce rôle. Le Highlander a continué sa carrière, devenant incontournable à la fois aux Etats-Unis, mais aussi sur d’autres marchés d’exportation tels que la Russie, l’Ukraine, la Chine. A l’occasion de la présentation de sa quatrième génération (2021), Toyota Europe s’est dit, et on les félicite de cette clairvoyance, que cela ferait aussi un excellent véhicule familial chez nous  ! Du coup, le voici  : bienvenue au Toyota Highlander, construit dans l’usine de Princeton, dans lndiana !

    Qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?
    Par rapport au contenu du catalogue précédent, tout, bien évidemment  ! Ce gros SUV de 4,97 m de long se place bien évidemment au-dessus du RAV4 (4,59 m) et pourrait presque se positionner comme un concurrent du Toyota Land Cruiser (4,76 m de long), mais celui-ci est un peu un «  4×4 à l’ancienne  », chic et rustique à la fois, capable d’aller au fond de l’Afrique comme à Ushuaia sans broncher. Bien qu’étant aussi un 4×4, le Highlander ne bénéficie pas de ses capacités de franchissement et doit donc être vu comme un RAV4 taille XXL, pour familles nombreuses  !

    Sous le capot, il y a quoi ?
    Aux USA, sur son marché principal, il existe aussi avec un bon V6 essence de 3.5 et 296 ch. Pas de ça chez nous, notre fiscalité automobile sortirait le bazooka  : on a donc droit à une motorisation hybride, avec un 4 cylindres 2.5 associé à deux moteurs électriques (d’où la fonction 4×4, un sur l’essieu avant, l’autre sur l’essieu arrière), l’ensemble sortant 248 chevaux, une valeur assez intéressante, mais ne vous emballez pas, entre le poids supérieur à 2 tonnes et la transmission à train épicycloïdal n’en font pas, et de loin, une sportive. Son truc, c’est la zénitude, le confort et l’efficience énergétique. La batterie fait 6,5 kWh, de quoi parcourir de petites distances en mode zéro émission.

    Et au volant, ça donne quoi ?
    Première bonne impression  : l’espace à bord, bien évidemment. L’équipement, aussi, avec un accoudoir central surmontant une espace de rangement avec chargeur à induction. La qualité de la présentation et de l’instrumentation sont également à citer en exemple, en prenant note que de génération en génération de véhicule, Toyota se rapproche de plus en plus de son incarnation haut de gamme, Lexus  ! Encore que  : les faux placages de bois sur les contre-portes ne vont pas avec les faux placages de carbone sur le tableau de bord, ça, on ne l’aurait pas dans une Lexus. Mais ces petits pinaillages mis à part, il faut reconnaître que l’atmosphère intérieure est particulièrement chaleureuse et que tant la position de conduite, l’amplitude des réglages, la qualité des sièges en cuir et la clarté du système d’info-divertissement donnent pleinement satisfaction.

    Côté équipement, c’est le carton plein  ! Sièges chauffants (à l’avant comme à l’arrière), ventilés, volant chauffant, moult prises (USB-A , 12 V), clim’ automatique, caméra de recul, volant chauffant, sono JBL de bon niveau, affichage tête haute, rétroviseur numérique, coffre pouvant aller jusque 1909 litres (tous sièges rabattus). Les 7 places sont de série, et quand la dernière rangée de sièges n’est pas utilisée, la seconde banquette peut coulisser sur 18 centimètres, ce qui garantit un espace à bord tout simplement royal. Ensuite, au volant, les sensations de conduite sont violemment neutres, mais la nature de la motorisation hybride et de sa transmission façon CVT font que le Highlander préfère être mené en douceur. C’est là que son efficience énergétique s’exprime le mieux, et que le plaisir ressenti derrière le volant est le plus intense.

    Son point fort ?
    C’est évidemment le croisement entre le volume utile, l’excellent niveau d’équipement et la fonctionnalité réelle pour les familles nombreuses, avec une réelle efficience énergétique. A l’heure des grands débats sur la motorisation du futur, électrique, hydrogène, que sais-je encore, l’hybridation conçue il y a plus de 20 ans par Toyota prouve à nouveau son bien-fondé.

    Le verdict de Stuff 
    Il a peu de concurrents, cet Highlander Hybrid 7 places (notons les Hyundai Santa Fa et Kia Sorento Hybrid), mais il s’en distingue par un confort plus élevé. Et au vu de sa masse et de son gabarit, les consommations restent étonnamment mesurées.

    Les chiffres clé 
    Moteur  : 4 cylindres en ligne + 2 moteurs électriques
    Cylindrée  : 2487 cm3
    Puissance  : 248 ch à 6000 tr/min
    Couple  : 240 Nm à 4300 tr/min
    Boîte de vitesse  : CVT
    Poids  : 2015 kilos
    Vitesse maxi  : 180 km/h
    0 à 100 km/h  : 8,3 secondes
    Conso officielle / de l’essai  : 6,6 l/100 / 7,5 l/100
    Prix  : gamme Highlander à partir de 65600 €

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