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    Essai – DS4 E-Tense 225, la French Touch

    Le marché des compactes est sans aucun doute l’un des plus concurrentiel. DS tente de tirer son épingle du jeu avec cette DS4 soignée dans les moindres détails, et qui se distingue par un je-ne-sais-quoi, une ambiance qui renvoie à l’art de vivre à la française. Nous l’avons essayée dans une séduisante version hybride rechargeable. Par Philippe Guillaume

    C’est quoi ?
    Qui ne connaît pas DS  ? L’un des labels les plus prestigieux de toute l’histoire de l’automobile  ? Après une petite (  !) période de disette, la marque Citroën en a fait un peu son alter-ego de luxe, et depuis, le groupe Stellantis, qui chapeaute une dizaine de marques, affirme ses ambitions pour DS. Et c’est une bonne chose. La gamme se complète donc autour d’un best seller, le SUV DS7, tandis que la DS9 rend hommage aux belles berlines statutaires et que le DS3 Crossback fait figure de produit d’appel. Au milieu, celle qui nous intéresse aujourd’hui, la DS4. La première itération du genre (une sorte de Citroën C4 qui pensait avoir réussi) nous avait un peu laissé sur notre faim, ce second opus est nettement plus convaincant. D’ailleurs, on ne peut pas la rater, sa signature visuelle lui conférant une identité unique dans le paysage automobile, entre les feux arrière ciselés, un peu en forme de diamant, et cette espèce de double crochet de LEDs qui entoure la calandre permet de l’identifier à coup sûr !

    Justement, qu’est-ce qu’il y a de nouveau ?
    Par rapport à la précédente génération de DS4, tout, bien évidemment, et c’est tant mieux  ! Par contre, là où s’opère un tour de magie, c’est que le groupe Stellantis a mutualisé le développement de la DS4 avec celui des dernières générations de Peugeot 308 et d’Opel Astra (la DS4 sort d’ailleurs de la même usine allemande que celle de l’Opel). Regardez donc les dimensions, l’allure générale, et vous verrez le génie des designers pour qu’elles se distinguent les unes des autres  ! Mais DS a réussi à conférer à la DS4 sa propre identité grâce à moult petits détails…

    Et sous le capot ?
    Là aussi, l’offre est commune à celles des 308 et Astra. Ainsi, la DS4 est proposée avec deux motorisations essence et Diesel de 130 chevaux, ainsi que dans cette version E-Tense hybride rechargeable, où le moteur 4 cylindres 1.6 turbo est accompagné de 12,4 kWh de batteries Li-ion (qui ont le mérite de ne pas trop impacter le volume du coffre), pour alimenter un moteur électrique de 110 ch, pour des valeurs cumulées de 225 ch et 360 Nm de couple. Bien entendu, on dispose de plusieurs modes de conduite (Hybrid, qui gère tout seul le meilleur moyen de déplacer l’auto selon les circonstances, Electric ou Sport), de même que de la possibilité de préserver la batterie pour un futur trajet en ville ou de la recharger en roulant (au prix d’une certaine surconsommation). Bref, du classique dans l’univers des hybrides rechargeables, avec une autonomie annoncée à 62 kilomètres en mode tout électrique.

     

    Et au volant, ça donne quoi ?
    Première bonne impression  : celle chouette odeur de cuir qui vous monte aux narines dès que vous entrez dans l’habitacle. DS ne rate pas son positionnement haut de gamme et le choix des matériaux est à l’avenant. C’est joli, valorisant, qualitatif et très agréable à vivre  : aucune auto de ce segment n’apporte une telle ambiance, avec des cuirs soignés, des guillochages, une excellente sono Focal… Le sens du détail va jusque l’habillage en cuir de l’intérieur des portes, avec une intégration particulièrement soignée de la poignée.

    Certes, l’ergonomie est un rien particulière (les commandes de vitre sur les contre-portes – même si elles sont entourées d’un habillage en bois façon marquetterie, ou l’arborescence des menus de l’info-divertissement, par exemple), mais c’est aussi comme cela que l’on se différencie de Peugeot et d’Opel. Avec 225 chevaux et 360 Nm de couple, la DS4 offre une belle ressource dans le trafic, avec des relances plutôt musclées, sans forcer. Côté autonomie, j’ai fait un peu plus de 50 kilomètres en mode «  zéro émission  », au lieu des 62 annoncés, mais c’est l’hiver et c’est dans la norme. Et sur la route, à rythme raisonnable (les radars, tout ça…), la consommation était de l’ordre de 6,5 l/100, Et on termine sur une autre grande qualité de l’auto  : un confort de suspensions remarquable, souple sans être mou, conciliant tout en garantissant une belle précision de conduite  ; si elle paraît un petit peu moins agile qu’une 308, le plaisir de conduite reste largement au rendez-vous.

     

    Son point fort ?
    C’est d’offrir une ambiance unique dans ce segment, avec en plus les avantages de l’hybride rechargeable, qui fait sens si vous avez de fréquentes possibilités de recharger dans le cadre d’un usage boulot / dodo.

     

    Le verdict de Stuff 
    Luxueuse, confortable, bien équipée, efficiente, la DS4 séduit dans tous les compartiments du jeu. Elle offre ce supplément de cachet et de caractère dans un univers où nombre de ses concurrentes sont bien fades…

    DS4

    Les chiffres clé  ; DS4 E-Tense 225
    Moteur  : 4 cylindres en ligne, turbo + moteur électrique
    Cylindrée  : 1598 cm3
    Puissance  : 225 ch à 6000 tr/mn
    Couple  : 360 Nm à 3000 tr/mn
    Boîte de vitesse  : automatique, 8 rapports
    Poids  : 1653 kilos
    Vitesse maxi  : 233 km/h
    0 à 100 km/h  : 7,7 secondes
    Conso officielle / de l’essai  : 1,4 l/100 / 6,5/100
    Prix  : gamme DS4 à partir de 33450 €, versions DS4 E-Tense à partir de 41 500 €

     

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