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    Essai – Nissan Juke DIG-T DCT 117 : funky style

    Ce petit SUV a imposé ses formes anticonformistes sur le marché automobile depuis 2010. Cette seconde génération gagne en technologie et en volume utile. Essai d’une version haut de gamme avec la boîte à double embrayage. Par Philippe Guillaume

    C’est quoi ?
    C’est un engin décalé, à contre-courant, qui mise tout sur sa bonne bouille de batracien à roulettes  ! Avec ses gros phares, ses quatre roues aux coins de la carrosserie, ce SUV mise sur son allure décalée pour séduire. Et ça a marché  : en dix ans de commercialisation, il s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, ce qui prouve qu’une carrosserie iconoclaste peut plaire  ! Souvent défricheur de tendances (avec le Qashqai, la Leaf électrique, entre autres), Nissan avait inauguré le petit SUV funky. En voici donc la seconde génération  !

    Qu’est-ce qui change ?
    A l’extérieur, l’air de famille est conservé, même si Nissan a réussi à imposer quelques lignes dans les courbes du design, même si, entre la ceinture de caisse haute et l’arrière fuyant, on est un peu dans le SUV «  coupé  », à la mode en ce moment. Autres éléments forts de design, par exemple, les traits de LEDs dans la face avant au dessus de la généreuse calandre chromée en «  V  », ou encore avec une sorte de becquet au milieu de la malle arrière. Les formes un tantinet tarabiscotées dévoilent un dynamisme réel, et sont dans l’air du temps, si l’on en croit ses concurrentes, telles que la Toyota C-HR et le Renault Captur, récemment renouvelé, et avec lequel ce Juke partage de nombreux éléments techniques. En tous cas, l’espace à bord est en pleine croissance  : ce n’est pas un mal, l’ancienne version était parfois un peu limite aux entournures. La nouvelle est plus généreuse en dimensions  : plus longue de 7,5 cm (à 4,21 m), plus large de 2,9 cm, plus haute de 1,3 cm, elle bénéficie surtout d’un empattement (la distance entre les deux axes de roue) plus grand de 10 cm, au bénéfice de l’habitabilité. Le coffre, un peu petit dans l’ancienne version, est aussi en augmentation, à 422 litres désormais.

    Ce n’est pas tout  : côté techno, le Juke fait là aussi un grand bond en avant. Toute une série de capteurs et calculateurs nous rapprochent de la conduite autonome (il suffit de presser sur un bouton bleu sur le volant pour activer tout cela)  : radar de distance, régulateur adaptatif, maintien de ligne actif, freinage d’urgence, tout y est. C’est la technologie ProPilot qui, dans le cas de notre modèle d’essai avec boîte automatique, dispose d’une fonction d’aide à la conduite dans les embouteillages. Enfin, côté techno, on a le Nissan Connect Services, des services connectés avec accès à distance depuis un smartphone (et des fonctions telles que le verrouillage du véhicule ou le rappel des fréquences d’entretien), les caméras avec vision intelligente à 360°, ou encore, et ça, j’ai particulièrement kiffé, un système audio Bose avec des enceintes au niveau des appuie-tête des sièges avant  !

    Et sous le capot ?
    Nissan ne propose qu’un seul moteur  : un trois cylindre essence 1.0, de 117 ch, disponible avec une boîte manuelle à 6 rapports ou, comme sur notre modèle d’essai, une unité automatique à double embrayage à 7 vitesses, une solution qui demande un surplus de 1500 €. Contrairement au passé, on n’a plus de version Diesel ni même de modèle Nismo. Par contre, comme la base technique est proche de celle du Renault Captur, une version du Juke hybride rechargeable pourrait arriver…

    Et au volant, ça donne quoi ?
    Ca souffle un peu le chaud et le froid  ! On commence par les mauvaises nouvelles  ? La gestion de la boîte auto est assez perfectible, entre une once de brutalité au démarrage, une tendance au sous-régime pour optimiser la conso, elle n’est pas super naturelle. Avec les roues de 19 pouces, fort jolies au demeurant de notre modèle d’essai (option à 500 €), le confort est vraiment ferme, mais il est vrai que les Juke n’ont jamais été des modèles de douceur. Enfin, au-dessus de 100 km/h, des bruits aérodynamiques se font sentir. Côté positif, l’espace intérieur en hausse, la qualité de construction en net progrès, la sono Bose vraiment sympa, la tenue de route agréable, font malgré tout de ce Juke un petit SUV toujours sympa à conduire.

    5. Et à part ça ?
    Nissan a segmenté son offre avec, d’un côté, la version N-Design, qui se distingue par son toit contrasté, tandis que la Tekna offre toutes les avancées techno. Faites comme nous, dans le choix de ce modèle d’essai  : une N-Design peut avoir l’option Techno (1500 €), tandis que l’inverse n’est pas possible…

    Le verdict de Stuff 
    Le Juke a séduit sur sa bonne bouille  : plus grand, plus spacieux, plus techno, plus efficace et plus sympa à conduire, cette nouvelle version ne renie aucun des fondamentaux tout en évoluant en tous points. Nouveau succès commercial en perspective…

    Les chiffres clé 
    Moteur 3 cylindres en ligne, 999 cm3, turbo
    Puissance  : 117 ch à 5250 tr/mn
    Couple  : 200 Nm à 1750 tr/mn
    Boîte de vitesses  : automatique à double embrayage, 7 rapports
    Poids  : 1207 kilos
    Vitesse maxi  : 180 km/h
    0 à 100 km/h  : 11,1 secondes
    Conso officielle / de l’essai  : 4,9 l/100 / 7,3 l/100
    Prix  : gamme à partir de 19.990 € (modèle d’essai à partir de 27.640 €)

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